Les journalistes

PROMOTION 2 - 2025-2026

Journaliste et producteur indépendant originaire d’Égypte, Mohamed Abdelkawy collabore avec de nombreux médias, dont AJ+, Al Jazeera, et Al-Araby Al-Jadeed et est notamment spécialisé en ‘nouveaux médias’. En Egypte, Mohamed travaillait principalement sur les droits humains et les prisonniers politiques. Son travail en France couvre des sujets à la fois arabes et français.

Parallèlement à son activité journalistique, il s’intéresse aux questions de migration et à la situation des personnes réfugiées en France, et travaille en tant que consultant et créateur de contenu avec l’ONG française Bibliothèques Sans Frontières. Il est titulaire d’un master en relations internationales.

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Anoosha ANSARI

Journaliste afghane, Anoosha a dix ans d'expérience dans les médias, à la fois à Kaboul et au sein de la télévision locale de sa ville de Mazâr-e Charîf, Ariana TV. Forcée de fuir son pays 9 mois après la chute de Kaboul, elle arrive en France en 2022. Diplômée en finance et business, elle est actuellement étudiante à l’Université Lyon 2.

À l’avenir, elle souhaite lancer son propre projet journalistique, publier un livre et collaborer avec des médias internationaux pour partager des histoires de résilience et d'espoir.

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Ferdinand Mensah AYITÉ

Ferdinand Ayité est un journaliste togolais, fondateur et directeur de publication du journal d’investigation l’Alternative, connu pour sa couverture courageuse de la corruption du régime togolais et des dérives autoritaires du système de Faure Gnassingbé. Membre de plusieurs organisations de presse et de défense des droits de l’homme dont l’UPF (Union de la Presse Francophone), l’OCCRP (Organised Crime and Corruption Reporting Project), Forbidden Stories, et FrontLine Defenders, il dirige pendant plusieurs années SOS Journalistes en Danger, l’association pour la promotion de la liberté de presse au Togo.

En 2016, le journal l’Alternative contribue à la publication de la célèbre enquête Panama Papers. Ferdinand subit de graves menaces et pressions du régime togolais. En décembre 2021, il est arrêté et jeté en prison par les autorités togolaises. En mars 2023, après une brève interpellation, il quitte précipitamment le Togo juste avant d’être condamné à trois ans de prison avec un mandat d’arrêt international. Il reçoit la même année à New York le prix international de la liberté de la presse CPJ 2023. En 2024, il est diplômé en Master 2 de l’ESJ de Paris.

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Journaliste syrien natif d’Idlib, Khaled Khalaf est un reporter de guerre, journaliste, rédacteur et chercheur spécialisé sur l’opinion publique. Diplômé en journalisme de l’Université de Damas en 2009, il couvre depuis 2011 les transformations politiques et sociales de la Syrie à travers des enquêtes, des articles et des projets de recherche. Il travaille pour plusieurs médias locaux et régionaux en Syrie et en Turquie, tel que le média Baladi News.

Contraint de quitter son pays en 2016, il s’installe d’abord en Turquie où il cofonde un média indépendant, avant de rejoindre la France en 2018. Il travaille aujourd’hui avec l’association Carmen, qui utilise la vidéo comme outil de médiation sociale, sur un projet de documentaire autour de l’exil, et poursuit son engagement dans le journalisme et la production de contenus indépendants.

Ali Mahfoud est un journaliste politique et chercheur libyen arrivé en France en 2022. Il est spécialisé dans les sujets de migration, d’asile et de cybersécurité, ainsi que sur la géopolitique de la région EU-MENA. Il a travaillé avec plusieurs institutions locales et internationales couvrant les questions des droits humains, de migration et d'asile. Il est également cofondateur de l’organisation Dialogue Étudiant Méditerranée (MED), qui soutient des jeunes journalistes dans la région.

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Naline Malla, journaliste et chercheuse kurde syrienne, travaille depuis plus de 14 ans sur des enjeux politiques et sociaux. Elle a mené plusieurs recherches sur la lutte contre la désinformation, les stratégies de subsistance, ainsi que les interventions humanitaires dans des zones touchées par des conflits prolongés. Naline a travaillé avec des ONG qui soutiennent et forment des journalistes.

Elle a également participé à des initiatives de veille médiatique et d’analyse critique des discours, dans une approche centrée sur les droits humains et la transparence de l’information. Traductrice de l’anglais et du français vers le kurde, elle a contribué à la diffusion de savoirs en sciences sociales et en histoire. Elle travaille plus globalement sur les situations dans la région MENA, les difficultés liées aux conséquences des guerres, les droits humains, et la liberté d’expression. Elle poursuit actuellement un Master en recherche comparative en anthropologie, histoire et sociologie à l’EHESS.

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Mariam Mana, journaliste afghane, a travaillé pour Internews, 8 am daily, IRIB (Radio-télévision de la république islamique d’Iran) et collaboré avec d'autres organes de presse comme la BBC pendant plus de dix ans, avant de rejoindre le bureau londonien d’Afghanistan International.

Elle s’intéresse particulièrement aux droits des femmes et à la protection de l’environnement, problématiques intimement liées dans la perspective de la construction d’une société saine et durable. Elle arrive en France en 2017, ou elle continue de collaborer avec plusieurs médias, et travaille à la création d’une plateforme dédiée à ses sujets de spécialité.

Basma Nasser est une journaliste et réalisatrice yéménite. Elle travaille dans la presse écrite, à la radio et à la télévision au sein d’un journal local, en se concentrant principalement sur les sujets politiques, notamment ceux liés aux droits des femmes et des minorités, ainsi qu’aux droits humains en général, et à la situation dans les prisons yéménites. Contrainte de choisir entre son pays, sa profession et sa liberté, elle prend finalement la difficile décision de quitter le Yémen.

Elle arrive en France en 2020, où elle intègre l’Université de la Sorbonne pour suivre un diplôme en Littératures, Civilisations et Médias. Depuis son installation en France, Basma collabore avec l’association Making Waves, spécialisée dans la production audiovisuelle à impact social. L’association met à disposition des outils de création destinés à favoriser l’émergence d’espaces de dialogue, de transmission et d’expression, en France comme à l’étranger.

Djenyka PIVERGER

Djenyka est une journaliste haïtienne avec une longue expérience de radio et une présence médiatique importante. Elle développe notamment des programmes autour des questions sociales en Haïti avec un focus sur les violences faites aux femmes, mettant en lumière les conditions de vie précaires dans plusieurs camps de réfugiés.

Elle subit des menaces en raison de son travail sur un article traitant du parcours d’une jeune fille contrainte de fuir par la violence des gangs. Son parcours allie communication et engagement, avec l’objectif de sensibiliser et d’informer le public sur des enjeux essentiels.

Rodly Saintiné est un journaliste et animateur de radio haïtien. Il commence sa carrière professionnelle en 2016, et rejoint RFI en 2018 comme correspondant en Haïti. Son travail se focalise sur l’actualité haïtienne, la liberté de la presse ainsi que la culture et la scène musicale de son pays.

En 2018, il crée en Haïti une école de journalisme multimédia, “L’ÉCOLE DES MÉDIAS”. Il est forcé de fuir en 2021 après des menaces. Il arrive en France en 2023, où il souhaite continuer son travail avec la création d’un podcast sur l’exil. Il est aujourd’hui journaliste-chroniqueur pour Couleurs Tropicales-RFI, formateur en éducation aux médias et à l’information, et fait un master en journalisme.

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Simon Suleymani est un professionnel multilingue doté d’une solide expérience dans les médias et la communication. Après une licence en Langues Étrangères, il poursuit un master en Cinéma et Médias. Pendant sept ans, il travaille comme journaliste et représentant pour une chaîne de télévision kurde, réalisant des documentaires et couvrant l’actualité. En raison de ses activités journalistiques en Turquie, il est emprisonné pendant 16 mois.

Il vit aujourd’hui à Paris depuis quatre ans en tant que réfugié politique. En parallèle de son engagement dans le journalisme, il est président de l’Association des Cinéastes Kurdes de Paris et coordinateur du Zagros Film Festival.

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Journaliste afghan, Sharifullah Shagiwal a travaillé en tant que reporter sur l’actualité, le sport et l’économie auprès de Tolo News et de Shamshad TV. Après la chute de Kaboul, il fuit le régime taliban en passant par le Pakistan avant d’arriver en France. Arrivé en France en 2023, son travail se focalise désormais sur la lutte contre le trafic d’êtres humains en Afghanistan, notamment à travers la création d’une plateforme pour amplifier ces efforts.

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Amanullah Qaisari est l’un des présentateurs sportifs les plus reconnus d’Afghanistan. Il travaille pendant près de dix ans au sein du groupe de médias Moby Group, où il produit, anime et commente des compétitions et programmes sportifs. En 2016 et 2018, il est sélectionné comme meilleur présentateur sportif et commentateur de football par la Fédération des journalistes sportifs.

Après la chute de Kaboul en août 2021, il quitte l’Afghanistan pour la France grâce au soutien de RSF et du ministère des Affaires étrangères. Capitalisant sur son importante communauté sur les réseaux sociaux, il travaille actuellement à la création d’une plateforme fiable et digne de confiance autour du sport, et notamment du sport féminin en Afghanistan.

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Jawaher YOUSOFI

Jawaher est une journaliste afghane engagée dans les médias depuis 2005. Première femme à animer des émissions culturelles et sociales dans la province d’Hérat, elle documente les violences de genre, les inégalités et les luttes quotidiennes des femmes en Afghanistan. Formée en sociologie et en philosophie, elle obtient un master en sociologie à l’Université Kateb en 2018, en plus d’une formation en journalisme axée sur les droits humains.

En 2013, elle co-fonde le premier mouvement étudiant à l’Université de Kaboul, puis travaille au sein du ministère des Réfugiés, ainsi qu’avec diverses organisations locales et internationales. Après avoir fui l’Afghanistan, elle vit en Iran puis au Brésil avant de rejoindre la France en 2024. Elle poursuit aujourd’hui son engagement en portant les récits des femmes et des journalistes afghans, et participe au programme “Renvoyé Spécial” de la Maison des Journalistes, intervenant dans des lycées en France. Elle travaille actuellement sur une série d’entretiens avec des réfugié·e·s ayant réussi à reconstruire leur vie. En parallèle, elle poursuit son apprentissage du français, ayant validé le niveau B1, étape essentielle pour son intégration.

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PROMOTION 1 - 2024-2025

Mohammad MOHAMMAD

Mohammad est un journaliste syrien, qui a fui son pays en 2014 à cause du danger que représentait son travail au sein de médias opposés à Bachar al-Assad. Exilé en Turquie, il continue d’exercer son métier de journaliste dans différents médias en ligne turcs. En 2018, il est de nouveau contraint à quitter le territoire après ses prises de position contre l'intervention militaire turque au Nord de la Syrie (en particulier dans sa ville natale, Ral al-Ain). Il arrive en France en 2022, où il continue de développer son média en ligne Dijlah Net, créé en 2020, qui couvre l’actualité sociale et politique de la Syrie. 

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YouTube - Dijlah Net

Mursal Sayas est une journaliste et activiste afghane engagée pour les droits des femmes. Jusqu’à la prise de Kaboul par les Talibans, elle travaillait à la radio et à la télévision, ainsi qu’au sein de la commission indépendante afghane des droits de l’Homme. Elle rejoint la France en 2021, d’où elle continue son parcours d’activiste et signe des chroniques dans des médias comme Courrier International. Elle est aujourd’hui productrice et présentatrice au sein de la Radio Internationale Afghane, et dirige l’association Women Beyond Borders. En janvier 2024, elle publie un livre, “Qui entendra nos cris ?”, qui s’appuie sur des témoignages pour décrire et dénoncer la persécution des femmes en Afghanistan.

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L’Humanité - Mursal Sayas, l’écho des femmes afghanes
Témoignage - “C’était indispensable de vivre libre” - FranceInfo
Portrait - Après avoir fui l’Afghanistan et les Talibans, elle milite pour les droits des femmes auprès des enfants - Le Parisien

Reporter de guerre et cadreur/monteur audiovisuel syrien, Shadi Matar documente la révolution syrienne pendant 5 ans. En 2016, il est forcé de quitter la Syrie par le régime. Il rejoint d’abord la Turquie, où il travaille, avant de rejoindre la France en 2019 où il suit le programme d’une école de journalisme et participe à la réalisation de plusieurs documentaires en freelance et notamment le documentaire Daraya, la bibliothèque sous les bombes, de Delphine Minoui, qui retrace l’histoire de Shadi.

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L’Humanité - “Je pensais qu’Assad allait rester au pouvoir toute sa vie”
Shadi Matar, la résistance par les livres - En toutes lettres
Portrait - Le parcours de Shadi Matar - Regards protestants

Journaliste égyptien, Mohamed Maher Akl a travaillé pendant 12 ans au sein de l’Al Jazeera Media Network en tant que présentateur et producteur de documentaires, comme In Seven Years. Dès 2014, il commence à être menacé par les autorités égyptiennes et en 2018, il est condamné par la justice et placé sur une liste de terroristes. Il arrive en France en 2022 où il continue à travailler pour Al Jazeera ainsi que sur son projet de documentaires et vodcasts retraçant différents parcours migratoires de journalistes.

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Bizhan Aryan est un journaliste afghan avec près de quinze années d’expérience dans les médias. Reporter, éducateur en journalisme et présentateur TV chez Ariana News, il couvre l’actualité politique du pays et les relations entre le gouvernement afghan de l’époque et les Talibans. Bizhan quitte l’Afghanistan pour le Pakistan en 2021 en raison de menaces et pressions persistantes liées à sa couverture critique d’enjeux sociaux et politiques, notamment liés aux droits humains et à la liberté d’expression. Il rejoint ensuite la France, d’où il souhaite notamment développer des projets audiovisuels afin de continuer d’informer la population afghane.

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Journaliste et éditeur afghan avec plus de dix ans d’expérience, Noorwali Khpalwak travaille d’abord à la Commission Électorale Indépendante afghane, avant de passer chef de cabinet de la Commission. Il est ensuite nommé Directeur Général de l’Information pour la radio et la télévision à l’Assemblée Nationale, où il supervise la stratégie de distribution médias et la conformité avec la loi. En tant que journaliste, il produit et présente des programmes politiques pour Spogmai Radio et Kabul News TV, la première chaîne d’information en continu du pays. Il fuit son pays en 2021, à la chute de Kaboul, et arrive en France où il continue à apporter son soutien à plusieurs médias afghans et délivre ses analyses sur la situation en Afghanistan pour des médias français comme Ouest France. Noorwali développe aussi son podcast, ‘Kabul Podcast’, afin de créer un espace de parole et d’information pour les voix afghanes. Au-delà de sa carrière professionnelle, il contribue en tant que volontaire aux efforts humanitaires de l’Association Aurore en France et du Human Advisor Project en Italie.

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Couvrir la guerre, six journalistes racontent - Interview iMEdD
Portrait: Noorwali Khpalwak, témoin et acteur d’un âge d’or des médias en Afghanistan - L’Oeil de la Maison des Journalistes

Journaliste haïtien, Jean Samuel Mentor travaillait en tant que reporter-rédacteur dans plusieurs médias en ligne et radios. En 2021, il remporte le 2e Prix Jeune Journaliste de l’Organisation Internationale de la Francophonie. Début 2023, alors qu’il est rédacteur en chef du média Haïti News 2000, il commence une enquête sur les compagnies privées de sécurité et le trafic illégal d’armes en Haïti et reçoit de nombreuses menaces de mort. Il est forcé de quitter son pays fin 2023 pour rejoindre la France où il obtient la 3e place du prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre dans la catégorie radio pour son reportage « Haïti : le corps des femmes, terrains de guerre des bandits. »

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Rencontre - Jean Samuel Mentor, journaliste haïtien
Réseau International des Journalistes - Jean Samuel Mentor

Asal Abasian est un·e journaliste et féministe queer originaire d’Iran qui défend l'égalité des genres et les droits LGBTQIA+ depuis 10 ans. De 2010 à 2021, Asal a travaillé pour de célèbres médias iraniens, comme le journal Shargh, les magazines Chelcharagh et Andisheh-pouya. En 2020, Asal fait face à des menaces croissantes concernant ses activités. Ces menaces se sont intensifiées l'année suivante et ont contraint Asal à fuir l'Iran pour la Turquie en octobre 2021 afin de poursuivre ses activités journalistiques et de défense des droits de l'homme. Pendant son séjour en Turquie, iel a travaillé comme pigiste pour divers médias persans basés à l'étranger, tels que BBC Persian et Radio Zamaneh. Asal vit aujourd'hui en France depuis 2023, où iel milite pour les personnes LGBTQIA+ tout en poursuivant son activité de journaliste freelance. En 2023, iel est lauréat.e de l’Initiative Marianne pour les défenseurs des droits de l’Homme. 

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Le combat d’Asal Abasian: identité queer rime avec lutte
L’Humanité - Asal Abasian, journaliste en exil
UN Women - Iran, où en sommes-nous aujourd’hui?

Hanna Shpakava est une journaliste et photographe biélorusse, qui a étudié et travaillé en Russie. En 2014, elle obtient le prix Bayeux dans la catégorie web-journalisme avec l’équipe du documentaire “Grozny: neuf villes”. Travaillant avec de nombreux médias russes et étrangers, dont le bureau à Moscou de Sky News, elle est contrainte à l’exil en 2022 lors de l’invasion russe de l’Ukraine. Spécialisée dans les arts visuels, photographiques et audiovisuels, elle travaille désormais en tant que productrice pour CNN, France 24 et en tant qu’éditrice auprès du Monde et de la revue Kometa. 

Halima Karimi est une journaliste afghane, connue pour ses reportages d’investigation sur les violations de droits humains et la corruption au sein du régime taliban. Également présentatrice de radio engagée pour les droits des femmes, elle animait un programme hebdomadaire sur les violences domestiques.  Contrainte à l’exil en raison de menaces du régime taliban, elle arrive en France en 2022, d’où elle poursuit notamment son travail auprès de la rédaction franco-exilée Guiti News et d’autres organes de presse.

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“Mes adieux au journalisme à Kaboul”
Femme et réfugiée: un parcours encore plus difficile

Solafa Magdy est une journaliste réfugiée politique d’origine égyptienne. Ancienne prisonnière politique, elle fut incarcérée pendant deux ans en raison de son travail sur la corruption du régime. Durant sa détention, elle fit partie de la campagne du Washington Post Press Freedom Partnership, qui visibilise des journalistes persécutés. Accusée à tort de terrorisme et de répandre de la désinformation, elle poursuit aujourd’hui son engagement en défense des droits humains, de la sécurité des journalistes en Egypte, et des conditions d’incarcération des femmes dans les prisons égyptiennes. En 2020, elle est lauréate du Courage in Journalism Award de l’International Women’s Media Foundation. En 2023, elle reçoit le DAWN Integrity Award. 

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L’Humanité - Solafa Magdy, des geôles égyptiennes à l’exil parisien
Women’s Prisons in Egypt: Testimonies of Cruelty Behind Concrete
Amnesty International: Solafa Magdy est enfin sortie de prison
Tahrir Institute for Middle East Policy - Profil

Naama al-Alwani est journaliste, correspondante télévisée et réalisatrice de courts-métrages documentaires. Elle travaille en tant que journaliste indépendante, rédigeant article et reportages télévisés, avec diverses plateformes médiatiques dans plusieurs pays, dont la Syrie, le Liban, la Turquie et plus récemment la France. Elle travaille sur des projets liés aux droits des femmes, et s'intéresse particulièrement à la résilience des femmes malgré la détention et la répression. Après son installation en France, elle débute une licence en cinéma de l’Université de Paris 8 Saint-Denis, et travaille actuellement sur son propre projet qui met en lumière les histoires de femmes syriennes après la chute de Bachar El-Assad. Elle nourrit un grand espoir de pouvoir bientôt retourner travailler sur ces récits depuis la Syrie.

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Portfolio - Naama Al-Alwani
Portrait - Naama Al-Alwani, journaliste syrienne au mental d’acier

Sharareh Mahboudi est une journaliste iranienne qui défend par son travail depuis plus de quinze ans l’éducation des femmes et la lutte contre les discriminations. Elle mène notamment avec d’autres activistes la campagne Stop Honor Killings contre les crimes d’honneur. Elle publie un ouvrage qui rassemble 20 récits de combattantes iraniennes pour la liberté. Elle quitte l’Iran en 2018 et passe par la Turquie avant d’arriver en France en 2023, où elle poursuit le développement de son site internet, Iran Digital Nomad (temporairement indisponible à cause d’une cyberattaque), visant à sensibiliser sur la situation des femmes iraniennes.

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Portrait : Sharareh Mehboudi, journaliste et militante iranienne

Abdoulaye Oumou Sow est un journaliste et blogueur guinéen, qui a notamment travaillé pendant dix ans comme reporter, puis reporter en chef pour le quotidien national Guinée Matin. Engagé contre la junte militaire et responsable de la communication pour le Front National pour la Défense de la Constitution, un mouvement citoyen pro-démocratie, il quitte la Guinée pour le Sénégal en 2022, puis rejoint la France en 2023. Depuis la France, il souhaite créer un média citoyen pour informer sur les questions sociales et environnementales en Afrique de l’Ouest. Passionné de lutte contre la désinformation, il contribue également régulièrement au site de fact-checking Guinée Check. 

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Enquête : Barème de solde militaire – Des sacs de riz et des millions pour réprimer les citoyens et protéger un ‘dictateur’ ?
Défense des valeurs : du citoyen sénégalais au partisan guinéen – Par Abdoulaye Oumou Sow

Formateur auprès du Syndicat National des Journalistes Tunisiens et consultant expert en communication auprès de l’UNESCO, Walid Bourouis a débuté sa carrière journalistique après la révolution tunisienne. En 2019, il enquête sur une affaire de blanchiment d’argent au sein de la société Cactus Prod, et ses révélations prennent une grande ampleur médiatique. Propulsé au devant de la scène, il prend la parole contre le régime de Kaïs Saïed, et notamment contre le décret-loi 54, visant à bâillonner les journalistes et la liberté de la presse.  Suite à ces prises de position, il est de plus en plus menacé et contraint à quitter la Tunisie pour éviter la prison. En France, il collabore notamment avec Specto Media, Renvoyé Spécial et souhaite continuer à raconter des récits d’exil. Il siège au Comité National du Syndicat National des Journalistes CGT. 

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L’Humanité - Walid Bourouis, poussé à l’exil pour avoir révélé le népotisme
Podcast Tunisie, Terre de passages – Specto Media – Épisode 6 : La liberté de la presse en danger, avec Walid Bourouis
À la Réole, les lycéens ont rencontré Walid Bourouis, journaliste tunisien réfugié

Journaliste à la télévision et spécialisé dans l’investigation, Farshad Fattahi réalisait des reportages politiques, en particulier sur la situation dans l’Ouest de l’Afghanistan, d’où il vient. Il fuit l’Afghanistan en 2021 suite au retour des talibans, en passant d’abord par le Pakistan. Il arrive en France en 2023 où il poursuit notamment son travail auprès de la rédaction franco-exilée Guiti News, et souhaite créer des contenus pour parler de la situation des femmes dans les anciennes forces de sécurité afghanes.

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Farshad Fattahi – Guiti News
Reportage avec Asr TV – Jour d’indépendance du Cachemire : Pourparlers avec les Talibans

Daria TIMCHENKO

Journaliste russe, Daria a travaillé pendant plus de 10 ans comme rédactrice du supplément hebdomadaire de Kommersant, un des plus importants quotidiens russes. Depuis, elle est rédactrice, productrice et autrice de podcasts sur la plateforme éducative Arzamas, qui produit du contenu audio, vidéo et textuel sur des sujets historiques, sociaux et culturels à destination d’un public russophone. Elle quitte la Russie en 2022 suite à l’invasion russe de l’Ukraine. Depuis la France, elle poursuit son travail en tant que rédactrice et se consacre à l’histoire des médias russes. Elle souhaite mobiliser l’expertise d’acteurs du monde culturel et scientifique russes contraints à l’exil, pour lutter contre la propagande et l’idéologie russes et contrer la désinformation dans l'analyse d’événements historiques, culturels et sociaux.

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